L'Ecole des Beaux-Arts et les Concours
Ecole des Beaux-Arts, Modèle pour la Figure peinte, photo Paul Richer 1905
Chaque année, au début du printemps, entre 1663 et 1967, jusqu'à cent élèves de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris participent au concours du Prix de Rome de peinture.
Première
épreuve : une esquisse peinte à l'huile sur toile, de 32.5 cm par 40.5 cm, dont
le sujet, toujours d'histoire, biblique ou mythologique, est annoncé par un
professeur qui supervise l'épreuve.
Les concurrents sont enfermés douze heures durant dans un atelier de l'école
qu'ils ne peuvent quitter avant d'avoir terminé l'épreuve.
Le jury qui se compose de professeurs et de membres de l'Académie donne le
résultat quelques jours plus tard. Les esquisses gagnantes sont enfermées à
clé, pour être réutilisées à l'issue de l'épreuve. Peu d'œuvres sont
sélectionnées.
Deuxième épreuve : vingt demi-finalistes pourront y participer. Celle-ci se
déroule cinq jours après les résultats de la première épreuve.
Durée : quatre sessions de sept heures chacune où les concurrents sont enfermés
dans le même atelier que pendant la première épreuve.
L'épreuve : une étude de nu, peinte à l'huile sur une toile, de 81 cm par 65
cm, d'après un modèle masculin dont la pose est déterminée par un professeur.
Le jugement a lieu quelques jours plus tard, par le même jury que pour
l'épreuve précédente. Les œuvres, qui sont toutes numérotées, sont présentées
au jury à côté des esquisses sélectionnées lors de l'épreuve précédente. 10
constitue la meilleure note. Cette fois encore, les esquisses gagnantes sont
consignées, pour être exposées à la fin du concours.
Une semaine après les résultats de la deuxième épreuve, jusqu'à dix finalistes
pourront participer à la dernière étape du concours.
Cette seconde épreuve, très réglementée, avec la pose du modèle plus souvent
debout qu'autrement, ne laisse aucune place à l'imagination des élèves mais
elle permet aussi de juger objectivement, de manière peu discutable, de leur
adresse technique ainsi que de leur bonne connaissance des proportions
anatomiques, d'apprécier leur science du volume et des raccourcis. La pose
choisie par le professeur est généralement assez proche d'une attitude
naturelle, déjà pour faciliter la tâche du modèle. Des accessoires comme le
bâton ou un poids sont fréquemment utilisés afin de mettre en valeur telle ou telle
partie de la musculature. (voir : le
cours de nu académique )
Troisième
épreuve : Cette dernière décidera du vainqueur de ce "Premier Grand Prix
de Rome" tant convoité et si prestigieux.
Les "logistes", appellation consacrée des finalistes, sont enfermés
dans des cellules séparées, à l'intérieur de l'école et pendant soixante-douze
jours.
La dernière épreuve se divise en deux parties. Une esquisse dessinée, et une
grande peinture de 113.7 cm par 146.5 cm. Le sujet est choisi par dix membres
de l'Académie. Après quoi le Secrétaire perpétuel de l'Académie*, accompagné de
deux membres, énonce à haute voix le thème devant les derniers concurrents. Si,
pour une quelconque raison, les concurrents ont déjà eu connaissance du sujet,
un nouveau sera donné selon la même procédure.
Quelques jours plus tard, les peintures sont vernies puis présentées à côté des
esquisses dessinées, afin que le jury, les journalistes et le public puisse les
voir. C'est alors seulement que les résultats seront proclamés, mettant
fin à l'incertitude et à ce cycle commencé cent-six jours plus tôt.
La présentation des dix œuvres constituait un événement majeur de la vie
artistique française au dix-neuvième siècle.
Un et parfois deux grands prix de peinture étaient désignés par année, de même
que d'autres distinctions. Si aucune oeuvre n'était jugée digne du prix,
l'Académie revoyait le jugement et celui-ci était remis à l'année suivante.
Travaux d'élèves, concours pour le Prix de Rome : La Figure
peinte
huiles sur toile 81 X 65 cm, dimensions et dépôts réglementaires
Jules-Eugène Lenepveu, 1844 et Jules-Alexandre Patrouillard, 1868
Léon-François Comerre, 1872 - Jean-Eugène Buland, 1874
Camille-Félix Bellanger et Jean-Eugène Buland, 1875
Edouard-Joseph Dantan, 1875 - Jean-Adolphe-Pascal Dagnan-Bouveret, 1876
François Schommer, 1877 et Nicolas-Albert Bettanier, 1878
Louis-Paul Fournier, 1880 et Maurice-Théodore Mitrecey, 1891
Ernest-Marius Azéma, 1899 et Louis-Joseph Prat, 1909
La Villa Médicis, une institution devenue aussi inutile que coûteuse, avec des
artistes en résidence et la question sous-jacente : pourquoi ceux-là plus que
d'autres ?
Les Beaux-Arts, une école où désormais on apprend plus rien ? Pas si simple ! En
effet, concernant les Beaux-Arts de Paris, et d'après Philippe Comar, professeur
d'anatomie et de morphologie depuis 2003 et auparavant adjoint de Jean-François
Debord depuis 1979, le dessin d'après modèle vivant ou "académie" n'a jamais
cessé d'être une base - sorte de solfège - et d'intéresser. Il reste d'ailleurs
obligatoire durant les deux premières années d'étude.
http://pagesperso-orange.fr/verat/la_peinture/kant35.htm
En ce printemps 1968, il y a de la contestation dans l'air aux Beaux-Arts comme ailleurs. Nombreux sont les étudiants qui remettent en cause la réelle valeur du Prix de Rome ; son attribution, selon certains, serait devenue trop arbitraire. Il faut dire que, depuis l'entre-deux-guerres et à en juger par les oeuvres primées, les contestataires n'ont pas tout à fait tort. En effet, les critères de sélection établis par l'Académie des Beaux-Arts n'ont pas cessé, à partir de ce moment, de s'affaiblir, de ce déliter même. Ainsi, il n'est plus rare de voir des peintures très "stylisées", à la mode pour le moins subjective du moment, obtenir des distinctions. Dès lors, le Grand Prix de Rome pouvait-il encore avoir un sens ?
Les concours des Prix de Rome - qui avaient déjà connu une inflation du nombre des disciplines - et pour cause notamment de manifestations généralisées, n'auront donc pas lieu en 1968 et pas davantage les années à venir. Cette année 68 mettra ainsi fin à trois siècles de tradition. Seul, et contre toute logique, le séjour en résidence à la Villa Médicis à Rome reste aujourd'hui maintenu pour quelques heureux élus, choisis sur présentation d'un simple dossier.
Pour de plus amples informations se reporter à : L'Art et ses institutions, et au rapport du sénateur Yann Gaillard qui a voulu d'emblée poser une question fondamentale : quel est le
sens, aujourd'hui, d'une telle institution, à partir du moment où la création
tend à s'affranchir de toute tradition, et où Rome n'est plus, même à l'échelle
de l'Italie, un centre actif de création ?
Le sénateur indique qu'il avait pu
constater, au cours de sa visite à la Villa Médicis, que les pensionnaires évoluaient
dans un monde sans obligations ni sanctions, et que cette liberté ne suffisait
pas à les satisfaire. Le
rapporteur souligne qu'il existe une disparité évidente entre la situation
des pensionnaires à carrière et celle de ceux qui n'en ont pas. Autrement dit, entre les
pensionnaires protégés et ceux qui ne le sont pas, entre les fonctionnaires - ou les futurs fonctionnaires - et
tous les autres.
Sur les modalités : http://pagesperso-orange.fr/verat/la_peinture/peinture_academique2.htm
Yves Brayer 1930, Françoise Boudet 1950, Pierre Carron 1960 et Roger Blaquière 1963, Prix de Rome de peinture
Les logistes, fin XIXème
Ateliers des sculpteurs Cavelier, Falguière et Thomas en 1889 aux Beaux-Arts de Paris
On s'amuse et on se met en scène, les études sont certes rigoureuses mais tout de même !
Ici, pour les besoins de la photo, on simule une décapitation, référence à Holopherne ? Là, on a passé une robe de femme et mis un turban de sultan.
Quant aux modèles, aux derniers rangs, ils participent eux aussi à l'action et la jeune femme se laisse même complaisamment toucher un sein.
Au sujet de l'enseignement des Arts, le problème ne date pas d'aujourd'hui !
L'Ecole de dessin,
1862, 2ème année - 1ère livraison, signé A.G.
"La jeune école par excellence
n'a pas de système, n'a pas de direction, en un mot elle n'est plus
gouvernée.
Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? S'il fallait s'en rapporter aux
résultats, nous serions plutôt tentés de croire que c'est un mal. L'art marche
un peu au hasard, sans pilote et sans boussole, ouvrant sa voile au souffle de
la fantaisie régnante ou du caprice de la mode, sans savoir où il
va.
Aujourd'hui il nous faut du nouveau, n'en fût-il plus au monde. Mais
comme l'invention dans les arts d'imitation a porté nécessairement ses bornes,
on est enclin à inventer des manières, des procédés, où l'art disparaît bien
souvent sous l'industrie. Chacun suit sa fantaisie, n'a de foi qu'en soi-même et
court après l'originalité pour n'attraper que le bizarre. On croit avoir atteint
le résultat recherché quand on a réussi à faire, non pas mieux que son voisin,
mais autrement. C'est donc à faire autrement que visent aujourd'hui bien des
artistes..." Cf/
A.Bonnet PUF Rennes
La
succession périodique des réformes de l'enseignement artistique, depuis celle,
initiale, de 1863, signale en permanence des incertitudes avec une inadaptation
récurrente de la formation aux besoins réels de la société.
Les causes qui
provoquèrent la première crise, c'est-à-dire déjà l'inadaptation de la formation
à la réalité d'alors avec la constitution d'une classe pléthorique d'artistes
sans emploi et, en parallèle, un certain manque de techniciens dans les domaines
des arts appliqués économiquement viables, sont peut-être encore plus évidentes
aujourd'hui qu'hier.
En effet, les
écoles et facultés d'art, d’où sortent les futurs enseignants et artistes, restent excessivement dépendantes d'une politique qui encourage de façon factice les créations
et apprentissages qui privilégient la notion vague d'originalité, tout en négligeant gravement les aspects techniques et
historiques. Ces institutions ne remplissent plus leur rôle traditionnel de
transmettre un savoir et les savoir-faire qui l'accompagnent, la plupart du
temps elles ont renoncé à proposer une instruction technique basée sur un type
défini de réalisation normée. Pour se justifier, elles n'ont eu d'autres
solutions que de se rabattre sur une pédagogie subjective qui valorise la
théorie et la recherche, sur un modèle prétendument inspiré par les sciences,
mais là, sans aucune finalité.
Dès lors
et comme tout s'enchaîne, comment ne pas légitimement se poser des questions et
mettre en doute les compétences des professeurs et, bien sûr, leurs enseignements dispensés par les écoles d'art et facultés.
Travaux d'élèves et concours
Avec le concours du Torse ou
de la demi-figure peinte, on atteint des sommets dans la figuration, dans le rendu des lumières et des chairs. Certaines études sont même très proches de l'hyperréalisme des années soixante-dix, mais ici les toiles n'ont pas reçu d'émulsion "photographique" et le sujet est traité d'après nature, jamais par projection. Pas d'artifice dans la frabrication, pas de collage ni de concept particulier, seulement une toile et des couleurs à l'huile. Ces figures imposées par l'Académie témoignent, de façon incontestable, des qualités techniques des élèves de cette époque.
Edouard Naudin 1840 Charles Chaplin 1846
Henri Grevedon 1805 Hugues Fourau 1833
Jules-Eugène Lenepveu 1845 Jean-Auguste-Dominique Ingres 1800
Pierre-Auguste Cot 1865 Pierre-Jules Gourdault 1903
Pierre-Nicolas Maillot 1853 Victor-François Biennoury 1842
Victor-Casimir Zier 1848 William-Adolphe Bouguereau 1850
*Héritière de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, d’une part, de l’Académie royale d’Architecture, d’autre part, et de l’Académie royale de Musique enfin, instituées au XVIIe siècle, l’Académie des Beaux-Arts, ainsi dénommée en 1803, est l’une des cinq classes qui forment l’Institut de France dont les autres compagnies sont l’Académie française, l’Académie des Sciences, l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et l’Académie des Sciences morales et politiques.
Travaux d'élèves : Concours de la Tête
d'Expression Peinte
Le nu féminin ne fera son entrée dans les ateliers que dans les années 1880.
Ce qui n'empêchera pas les jeunes femmes - habillées - d'être très sollicitées pour le concours de la Tête d'expression.
Emile Signol 1830 et Jules Thiérot 1892
François-Léon Bénouville 1843 et Jacquesson de la Chevreuse 1861
Jean-Etienne Dubois 1822 et Thomas Couture 1835
L’Ecole
Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, communément dénommée
"Beaux-Arts de Paris", est une école d'art qui fut prestigieuse et
reconnue dans le monde entier. Il s'agit d'un établissement public national,
relevant directement de la tutelle de l'État par l'intermédiaire du ministère
chargé de la culture.
Les beaux-arts, proprement dit, étaient au nombre de quatre : peinture, sculpture, gravure, avec
l'architecture jusqu'en 1968, date à laquelle le ministre de la culture, André
Malraux, en réponse à la crise de l'académisme portée par les conflits
politiques, créa huit unités pédagogiques d'architecture réparties sur tout le
territoire. Depuis, ces unités pédagogiques ont été transformées en écoles
nationales supérieures d’architecture.
Pour les trois autres disciplines : Peinture - Gravure - Sculpture, les
études se déroulent en moyenne sur cinq années.
Le recrutement se fait par concours, initialement une épreuve de dessin -
une épreuve dans la discipline choisie et, surtout actuellement, par la
présentation d'un dossier de travaux effectués auparavant suivie d'un court
entretien avec quelques professeurs de l'École. Pour les ressortissants
français, l'admission à l'école des Beaux-Arts de Paris se prépare parfois dans
des écoles de province. La réforme de 1969 a permis de démocratiser l'admission
à l'école ; d'un recrutement ultra sélectif, seulement quelques dizaines
d'élèves, on est alors parvenu à un nombre d'environ 500 étudiants admis pour
près de 1400 postulants (dont 200 entrent directement en atelier).
L'étudiant
reste libre de prendre le temps qui lui convient pour passer son diplôme mais il doit
en principe, pour le présenter, obtenir l'accord du chef d'atelier et avoir
validé une douzaine d'Unités de Valeurs, correspondant à autant de cours
magistraux ou d'atelier spécialisés. L'élève artiste peut aussi mener un cursus
libre d'un atelier à l'autre, d'une discipline à l'autre et même passer les
différents diplômes correspondant aux différentes disciplines.
Le recrutement des professeurs ?
Jusque vers 1985, le Collège des chefs d'atelier, souvent des artistes
renommés, était recruté par cooptation externe ou interne d'anciens élèves,
devenus assistants. Sous le ministère de Jack Lang le recrutement collégial fut
supprimé pour un choix effectué directement par le ministère.
Ecole des Beaux-Arts de Paris - Figure dessinée - Dessins scolaires de peintres ou sculpteurs, XIXème siécle
Fin du XIXème, l'Ecole est alors à son apogée, tant au niveau de sa discipline de base le dessin - d'après le plâtre antique - le tracé en perspective - les études anatomiques et documentaires - le nu académique - qu'au niveau des disciplines enseignées dans les ateliers de peinture, sculpture et gravure, sans oublier sa position dominante appliquée à l'apprentissage des arts de l'architecture. Entre 1848 et 1914, par exemple, plus de quatre cents architectes américains seront formés par l'école des Beaux-Arts de Paris, ces études n'étant pas encore dispensées dans leur pays. Par la suite, le prestige des architectes de formation française, comme Raymond Hood, incitera leurs cadets à les imiter. Les édifices de "style Beaux-Arts", courant à New York, sont même actuellement remis à l'honneur. Les trois autres disciplines, gravure, sculpture et peinture ne sont pas en reste, et nombreux seront les artistes étrangers à subir l'influence de l'Ecole ou à fréquenter ses ateliers.
En
1863, avec la transformation de l'école royale en école impériale, l'emprise de
l'Académie se trouvera réduite avec la désignation du directeur et des
professeur directement par le ministère responsable de l'école. Des ateliers préparatoires
à l'école et des cours gratuits sont alors mis en place. Des ateliers officiels
sont créés dans chacune des quatre sections. Dans celle d'architecture, il y en
aura trois, mais des ateliers libres subsistent, on en dénombre 7 en 1907.
Cette organisation du système pédagogique dépendante d'un ministère - de
l'Education - est confirmée par le décret du 30 septembre 1883. Néanmoins,
l'organisation du Prix de Rome demeurera toujours entièrement sous la
responsabilité de l'Académie des Beaux-Arts.
Les mouvements politiques et sociaux de mai et juin 1968 inciteront le ministre
de la culture à réformer en profondeur cette grande école et à rompre avec
l'académisme, afin d'apaiser les conflits et les revendications. L'architecture
sera séparée des autres disciplines, des unités pédagogiques d'architecture
seront créées sur tout le territoire ; elles deviendront les Écoles
d'architecture, puis en 2005, les Écoles nationales supérieures d'architecture.
La
situation historique et culturelle exceptionnelle des Beaux-Arts de Paris
attire de nombreux élèves-artistes étrangers et des départements français,
cette situation permet de fait, outre les cours magistraux, des études par
immersion-imprégnation directe, grâce à la présence d'artistes renommés comme
professeurs "Chef d'Atelier" - grâce à l'existence de nombreux musées
d'arts ou d'autres domaines - grâce à la proximité de l'Académie des Beaux-Arts
et de très nombreuses galeries d'art et ateliers d'artistes. Autrement dit, l'Ecole
et la Capitale constituent des lieux de relation avec des artistes et marchands
confirmés, des critiques et autres personnes de pouvoir, passages
incontournables pour entrevoir raisonnablement toute carrière artistique.
Sites
consultés :
Cat’zArts, tire son nom du bal des Quat’z-arts organisé par les élèves des
quatre sections de l’Ecole, c'est un catalogue informatique qui présente les
œuvres des collections de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Ces collections,
héritées des Académies royales, augmentées par des donations et par les travaux
scolaires jusqu’en 1968, sont extrêmement variées et comportent aussi bien
peintures, sculptures, objets d’art, dessins de maîtres et d’architecture, que
photographies, estampes ou Livres et manuscrits. Sur un total de plus de 450
000 œuvres, 75 000 figurent déjà dans la base http://www.beauxartsparis.fr/ow2/catzarts/
Crédits : http://www.beauxartsparis.fr/ow2/catzarts/creditsfr.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_nationale_sup%C3%A9rieure_des_beaux-arts
Des Beaux-Arts de Paris à la Villa Médicis
Marc VERAT - Index
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